Comme chaque année, les expositions du Prix Bayeux-Calvados des Correspondants de Guerre investissent différents espaces de la ville. Si certaines ne sont installées que le temps de l’événement, d’autres se poursuivront jusqu’à la fin du mois.
A l’Hôtel du Doyen, du 3 au 9 octobre, « Vivez une expérience avec France Inter » emmènera le public dans le travail du son, depuis la matière brute du tournage jusqu’au reportage diffusé en radio. L’exposition, par sa scénographie atypique, s’annonce particulièrement riche, et intéressante. Si le Prix Bayeux-Calvados prime toujours des reportages radio, leur réalisation n’en reste pas moins mystérieuse pour le public.
Dans la chapelle du musée de la Tapisserie de Bayeux, jusqu’au 30 octobre, l’exposition photo de Bernandino Hernández traitera de la guerre des gangs à Acapulco, au Mexique. Au musée de la Bataille de Normandie, les photographies de Gilles Caron issus de divers conflits, à Prague, au Cambodge, au Vietnam, seront exposées. Enfin, au MAHB, le travail photographique de Virginie Nguyen Hoang développera la reconstruction de Gaza, à travers la vie quotidienne de quatre familles.
Enfin, deux expositions aborderont la question des migrants. Au Radar, jusqu’au 6 novembre, Edouard Elias, invité il y a quelques années, après sa captivité, pour une soirée Paroles de Photographes, présentera « Les Boat-People de la Grande Bleue », reportage réalisé auprès des réfugiés ayant été sauvés en mer par l’Aquarius, bateau de sauvetage civil affrété par l’ONG SOS Méditerranée.
Une exposition collective des photographes de l’AFP s’échelonnera également en extérieur, sur les murs de la ville. L’ensemble des images retracera le parcours des migrants, au travers de l’Europe, depuis la Syrie, l’Irak, l’Afrique ou encore l’Afghanistan. Le parcours de cette exposition est à retrouver sur www.prixbayeux.org